- Papillonne de nuit.

Papillone de nuit

Le corps flasque, immobile et amèrement meurtri
L'âme d'humeur chagrine,et par le vide noircie

La pensée, cette grande cupide,déserte alors l'esprit
Le cœur, qui dans une ride, s'essouffle sans un bruit

Le désir qui abandonne, et perd son appétit
La raison qui tourbillonne au gré de la folie

Ephémère et futile juste le temps d'une nuit
Lègère et inutile juste le temps d'une vie.