- Les maux de la fin.

Les maux de la fin

Faut il donc laisser faire lorsque l'heure est venue

Parce que l'un abandonne et l'autre ne peut rien ?

Plutôt que de la guerre n'en tirer nulle issue

L'on abdique et pardonne la tête entre les mains.

 

L'âme désabusée se répand en lambeaux

Vers où dorénavant glissera elle son être ?

Les viscères écorchés comme partant au tombeau

Enterrer le présent pour enfin disparaître.

 

Se faire face et prier, que cesse la douleur

D'entendre fuir tes pas qui, un à un m'éloigne

De ce cocon douillet, là où battait ton cœur

Du havre de tes bras à la si douce poigne.

 

Et ce désir qu'arpente de tout de long ton corps

L'envie qui me dévore et doucement serpente.

 

Soudain en manque de toi viennent les maux de la faim

Puis se rappeler ta voix souffler les mots de la faim.

 

Que de nous désormais plus jamais n'y aura

Que cet immense abîme creuse les maux de la fin

Accepter sans regrets cette vie qui passa

Se dire que le sublime sera le mot de la fin..