- Fatigue.

 

Fatigue.

 

Quand la nuit blanche s'achève enfin et fait place à un nouveau jour

Quand l'aube claire de septembre dévoile déjà son ciel bleuté

N'en être qu'au petit matin, à peine en début de parcours

Le corps prostré dans cette chambre, luttant pour ne pas re-sombrer

Je dois me rendre à l'évidence, je suis encore si fatiguée...

 

 

Les paupières lourdes et tombantes, et en dessous l'oeil à demi

Embué du peu de sommeil que l'insomnie m'a accordé

J'essaie ; de manière affligeante ; de me retrouver hors du lit

Délie un à un mes orteils, repousse doucement le lourd duvet

Et maudis alors le réveil, je suis encore si fatiguée...

 

 

Mais peine perdue, vaine, inutile.. l'être meurtri et las persiste

A ne vouloir pas même remuer un petit doigt ou une oreille

Lui qui d'habitude si docile, de tous ses organes résiste

Et glisse sous les draps froissés pour que disparaisse le soleil

Et qu'on lui laisse du répit, je suis encore si fatiguée...